La parodie

Fouillant dans mes vieux papiers, j'ai retrouvé ça. Bon, j'espère que vous rigolerez un peu, mais il vaut mieux avoir lu Harry Potter pour saisir toutes les références de L'incroyable histoire d'Harry Pottor et Voldemer.
Avez-vous déjà écrit de la parodie ? ça vous tente ?

Voldemer était un sorcier intelligent mais malheureusement très romantique. Rien ne lui importait plus que l’Amour. Sa seule véritable Quête était celle de l’Âme Sœur, mais à ce jour, il ne l’avait pas encore rencontrée. Des années après avoir quitté l’école, il errait toujours, solitaire, récitant des poèmes à la lune pleine ; sans succès.
Harry Pottor était un insupportable prétentieux doté d’une ambition dévorante qui aurait mieux convenu à la maison Serpentard que Griffondor. Il était assez doué à l’école et obtint sans mal tous ses diplômes. Mais les années passant, il devint noir, dévoré par son obsession : retrouver Voldemer et lui expliquer que l’amour est une faiblesse qui ne réussit qu’à entraver les talents d’un bon sorcier. Il trouvait absolument révoltant qu’une personne aussi douée que Voldemer perde son temps à chercher l’âme sœur. Si sa rage à l’encontre de Voldemer était aussi intense, c’était à cause d’un malheureux lien télépathique que partageaient nos deux protagonistes : en effet, Voldemer avait jeté un sort au jeune Harry lorsque celui-ci était encore enfant, et cela avait laissé une marque indélébile dans l’esprit de Harry. Lorsqu’Harry était né, Voldemer en avait été si réjoui qu’il s’était rendu lui-même auprès de son berceau afin de le bénir. Car il connaissait la prophétie qui disait que tant que l’un vivrait, l’autre survivrait. Or Voldemer avait envie de vivre très longtemps, il voulait donc protéger de son mieux le petit Harry.
Depuis ce jour, Harry Pottor avait fréquemment des visions, il sentait ce que ressentait son bienfaiteur. Et il n’en pouvait plus de la mélancolie énamourée de Voldemer, de ses poèmes horriblement mauvais, de ses rêveries de jeune puceau. Cela lui avait pourri toute sa scolarité, et tous ses amis s’étaient moqué de lui en l’entendant réciter des poèmes mièvres sans qu’il en ait conscience, car il était alors comme possédé, sans aucun contrôle de lui-même. C’est pourquoi Pottor, aussitôt sorti de l’école, voulu retrouver Voldemer pour briser le lien. S’il ne pouvait lui ôter de la tête ses idées romantiques, alors il le tuerait.
Si le choixpeau magique peut faire des erreurs, il en avait commis une monumentale en envoyant Voldemer à Serpentard. Durant les sept longues années passées à l’école, Voldemer subit les brimades de ses camarades qui se moquaient de son caractère fleur bleue. Ce fut une époque difficile pour lui, mais ses talents magiques lui permettaient de se faire bien voir des professeurs, ce qui constituait sa seule consolation. Il fut plus heureux en quittant l’école, même si l’amour lui manquait cruellement. Quand il sut qu’Harry Pottor était à sa recherche, il en fut très joyeux : le pauvre pensait qu’Harry voulait le remercier de sa bénédiction, et devenir son ami. Il était loin de se douter des projets diaboliques que manigançait Harry Pottor…

En effet, Harry Pottor savait que Voldemer avait scellé des brouillons de lettre d’amour dans différents objets. Pottor ne connaissait ni la nature de ces objets, ni le nom des lieux où ils reposaient. C’étaient des lettres d’amour magiques, et Pottor savait que s’il les détruisait, Voldemer ne trouverait jamais l’amour. Car Voldemer avait mis tout son pouvoir dans ces lettres ; c’était son dernier recours. S’il restait seul, il réunirait un jour les artefacts et deviendrait le plus bel homme du monde auquel aucune fille ne pourrait résister. Pottor hésitait encore : voler ses pouvoirs de séduction à Voldemer ou bien désespérer celui-ci en les détruisant, si bien qu’il en serait à jamais dégoûté de l’amour. Mais l’idée de posséder tous les artefacts tentait bien Harry. Voldemer, à cause du lien de télépathie, serait forcé d’assister à sa réussite amoureuse. Harry s’en frottait les mains d’avance. D’un autre côté, il s’estimait être un grand sorcier, et devenir un tombeur risquait quelque peu de décrédibiliser ses talents. Enfin, il verrait quand il aurait réuni les Mourcruxes.
Il se mit en route avec Hermine Danger et Rond Wicélaid. C’étaient ses deux meilleurs amis. Hermine était une harpie mal coiffée et Rond comme un ballon eh bien c’était… un dégonflé. Mais Harry l’aimait bien quand même car son ami était toujours en admiration béate devant lui, et un peu de flatterie, ça ne fait pas de mal. Leur pire ennemi, c’était Dragueur Malfait, encore un romantique invétéré. Lui et son père se croyaient apparemment des stars du cinéma et rivalisaient d’élégance et de bonnes manières. Harry et ses amis les méprisaient au plus haut point. Il faut ajouter à cela une remarque personnelle dans un souci d’objectivité : si Dragueur portait bien son nom, car il avait une tête à claques, son père, Délucius, était en revanche beau comme un dieu.
Et ce n’était pas tout, car la clique de Voldemer comptait également Vogue, le professeur de potions. Celui-ci n’avait jamais dépassé le cap du goth des eighties et passait sa vie habillé de longues robes noires, le teint blafard, la mine sombre et pénétrée, comme s’il était perdu dans un rêve dont lui seul comprenait la signification véritable. Il enseignait la création de potions terriblement ennuyeuses, essentiellement des remèdes à la mocheté dont Rond aurait bien fait de prendre de la graine, et des élixirs pour soigner ses animaux de compagnie (car comme si ça ne suffisait pas, Vogue a-do-rait les animaux. Il aimait aussi les femmes et cachait mal un faible pour McGonagall).
La quête d’Harry commença vraiment à l’époque où tout commença à aller de travers à l’école. D’abord, le lien télépathique avec Voldemer était de plus en plus puissant, et Harry soupçonnait Voldemer d’avoir conscience de ce lien, et de partager volontairement avec lui ses moments intimes. C’était révoltant, et cela troublait de plus en plus Harry. Il devenait fou. Voldemer, après avoir vécu discrètement pendant de longues années, était revenu. Son influence et sa doctrine était de plus en plus répandues dans le monde des sorciers. Les gens devenaient faibles, idiots, plus préoccupés d’amour que de pouvoir. Les amis de Voldemer le soutenaient, organisant ses apparitions publiques, distribuant de la propagande dans les couloirs de l’école. Bien qu’ils l’avaient soigneusement caché pendant des années, les proches de Voldemer avaient tous un cœur percé d’une flèche tatoué sur l’avant-bras. On appelait ce signe la Marque Rose, emblématique des Morts d’Amour, la secte de Voldemer. Doublemort, le très vieux directeur de l’école, craignait ce moment depuis longtemps. Il savait qu’Harry était destiné à combattre Voldemer. Il savait comment détruire les Mourcruxes, et connaissait très bien Voldemer. Quand celui-ci était élève, Doublemort avait essayé de lui inculquer la dignité et le respect de la magie, qu’on ne devait pas employer pour servir l’amour. Mais rien n’y fit, et Voldemer mit au point son ultime le projet. Qui était, je vous le rappelle, devenir le plus beau. Doublemort mit donc Pottor dans la confidence et partagea avec lui les visions du passé. Pottor n’en revint que plus fort, doté d’une haine insatiable contre le romantique Voldemer. Doublemort était le seul véritable allié d’Harry. Malheureusement, il mourut trop tôt pour livrer toutes les informations nécessaires à la quête des Mourcruxes. En effet, quand Doublemort découvrit que Vogue, son petit protégé, portait la Marque Rose, il essaya de le tuer. Mais Vogue réagit aussitôt et renvoya le sort sur Doublemort. Doublemort avait malheureusement sous-estimé Vogue…

Et la suite ? Comment tout cela se termine ?
Sinon, ça m'a fait sourire

Je ne sais rien sur le lien télépathique entre Voldemer et Pottor, mais entre les membres de l'asso, il doit y a avoir une certaine connexion ! Ça fait quelques jours que je cherche à écrire une petite parodie à poster sur le forum (c'est parce que j'ai relu récemment ton texte sur Le seigneur des Anneaux).
La parodie, j'ai déjà pratiqué à plusieurs reprises (d'ailleurs récemment sur Bilbo en rimes et en alexandrins, pour recoller au sujet sur la poésie, mais bon… c'était pas terrible ).
Bon, je vais essayer de trouver un truc à parodier.

Moi j'ai beaucoup aimé C'était très bête

C'était marrant mais moins que ta parodie du seigneur des anneaux avec Aragorn en biker.

C'est vrai que ça doit être marrant d'écrire une parodie, mais ça doit aussi être difficile. Je vais réfléchir et essayer.